Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs cherchent à maximiser leur rentabilité sur de petites surfaces.
Mais est-il vraiment possible de générer un chiffre d’affaires de 100 000€ sur seulement 1000 m² ?
La réponse est oui, et Curtis Stone, un agriculteur urbain canadien, en est la preuve vivante. Il a développé un modèle de microferme ultra-performant, basé sur l’optimisation des cultures, une organisation précise et des choix stratégiques.
Dans cet article, nous allons décortiquer les 5 leviers clés qui lui ont permis d’atteindre une telle rentabilité... et surtout, comment vous pouvez appliquer ces principes sur votre propre ferme.
📌 SI vous préférez la version vidéo, c'est juste ici :
Tout ne se vaut pas en maraîchage. Certains légumes sont beaucoup plus rentables que d’autres.
Curtis Stone a identifié quelques cultures clés qui lui permettent de maximiser son chiffre d’affaires.
C'est le premier axe important de sa méthode. Voici, pour lui, les cultures les plus rentables :
✅ Salades (Salanova, roquette, épinards…) – Récoltes rapides et prix au kilo intéressant.
✅ Micropousses – Un cycle de 10 jours, une demande forte et un prix élevé (15 à 30$ par plateau).
✅ Radis et navets Akourei – Récoltes en moins de 40 jours et forte demande des restaurants.
✅ Épinards d’hiver – Plantez en octobre, récoltez ultra-tôt au printemps.
Le principe clé : privilégier les cultures rapides, demandées et à forte valeur ajoutée.
Si vous cherchez des cultures rentables, cet article devrait vous intéresser :
Curtis ne possède pas de grandes terres. Il cultive dans des jardins urbains, répartis sur plusieurs terrains prêtés par des particuliers.
C'est ce qu'on appel le Spin Farming (Small Plot Intensive Farming)).
🔹Organisation par zones → Les parcelles proches sont dédiées aux cultures à rotation rapide, celles plus éloignées aux cultures nécessitant moins d’entretien.
🔹 Utilisation de tunnels et de serres bioclimatiques → Il prolonge les saisons et protège ses cultures du froid et des ravageurs.
🔹 Techniques de culture intensive → Pas de labour, couverture des planches pour limiter les mauvaises herbes, semis ultra-dense.
Son objectif : ne pas perdre un centimètre carré !
L’une des erreurs classiques en agriculture, c’est de produire sans être sûr de vendre. Résultat : pertes et gaspillage.
🔹 Curtis ne cultive que ce qui est vendu → Grâce à un système de précommandes avec ses clients (restaurants, marchés, paniers AMAP).
🔹 Il utilise des "Fresh Sheets" → Chaque semaine, ses clients reçoivent une fiche avec les produits disponibles.
🔹 Il optimise son temps → Récoltes, livraisons et production sont organisées pour réduire au maximum les pertes et les stocks dormants.
Le résultat : presque zéro gaspillage, un chiffre d’affaires prévisible et une meilleure rentabilité.
Le maraîchage peut être épuisant… sauf si on automatise et optimise au maximum chaque tâche.
L'épuisement psychologique et physique chez les maraîchers est très courant. Mais pour durer, il faut se préserver.
🔹Irrigation automatisée → Curtis utilise un système goutte-à-goutte et aspersion fine avec minuteries programmées.
🔹Outils adaptés → Semoirs de précision, moissonneuses manuelles pour récolter plus vite et sans perte.
🔹Tunnels mobiles et filets anti-insectes → Protection des cultures sans produits chimiques.
Avec ces techniques, Curtis limite son travail à 60 heures/semaine… et génère 100 000€ !
Cette étude de cas est basée sur une microferme située au Canada, avec un climat et un marché différents du nôtre.
Ce modèle n’est pas une solution magique, mais en s’inspirant de ses principes et en les adaptant, vous pouvez obtenir des résultats impressionnants !
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